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Bonnes résolutions: Pourquoi ce qui semblait hors de portée peut devenir réaliste en 2026 ?

  • il y a 17 minutes
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Chaque mois de janvier, la scène se répète. On se promet de faire plus de sport. De mieux dormir. D’être plus présent, plus calme, plus organisé. De reprendre son énergie, de retrouver un rythme qui nous ressemble. On se dit qu’on va enfin poser des limites, arrêter de courir, arrêter d’être submergé.


Et très souvent, tout cela s’essouffle avant même que février n’arrive.


Ce n’est pas un manque de volonté. Ce n’est pas un défaut personnel. C’est l’être humain. C’est la manière dont le cerveau fonctionne. Et c’est la raison pour laquelle les bonnes résolutions échouent presque toutes… alors même que le désir de changer est authentique.

Les psychologues comportementaux l’observent depuis des décennies : plus de 80 % des résolutions du nouvel an échouent parce que nous essayons de faire ce que le cerveau n’est pas conçu pour faire. On tente des révolutions. On se fixe des objectifs massifs, soudains, exigeants. On décide de tout changer d’un coup : son rythme, son rapport au travail, son alimentation, son sommeil, son organisation.


Mais le cerveau n’est pas une machine programmée pour la transformation rapide. Il est programmé pour protéger. Pour économiser l’énergie. Pour rester dans ce qu’il connaît, même si ce n’est pas idéal.


La neuroscience moderne le confirme : le changement durable ne vient pas d’un effort intense mais d’une succession de micro-gestes qui modifient le cerveau par la répétition. James Clear l’a vulgarisé dans Atomic Habits. Les chercheurs comme Ann Graybiel au MIT l’ont démontré en laboratoire. La plasticité cérébrale — cette capacité incroyable du cerveau à se reconfigurer — se déclenche surtout par des actions courtes, régulières, et immédiatement gratifiantes. Ce n’est pas la taille de l’effort qui compte, mais son ancrage dans le quotidien.


Et c’est précisément là que se situe notre erreur chaque nouvelle année : nous prenons des résolutions construites comme des marathons… mais que nous essayons de courir en sprint.


Il y a toutefois une autre raison, souvent passée sous silence : la charge mentale.


Lorsque l’esprit est saturé en permanence — notifications, tâches en parallèle, pressions, responsabilités accumulées — même les meilleures intentions perdent leur force. On manque non pas de volonté, mais de bande passante. On est simplement trop épuisé pour se transformer. Et alors, les grandes résolutions deviennent des fardeaux supplémentaires.


On se dit qu’on aurait dû faire mieux, être plus discipliné, être plus fort, alors que la réalité est beaucoup plus simple : on ne change pas sa vie quand sa tête est déjà pleine.

C’est cette situation paradoxale — vouloir changer, mais ne plus avoir l’énergie pour le faire — qui a donné naissance à la démarche Éclore.


La méthode repose sur un principe fondamental des neurosciences : le cerveau n’adopte pas une habitude parce qu’on s’impose un effort, mais parce qu’on ressent une forme de bien-être immédiat. Si un geste apaise, s’il procure de la présence, du calme, une respiration plus fluide, le cerveau le retient. Il le recherche à nouveau. Il en fait un automatisme.


Ce n’est pas une question de discipline. C’est une question de récompense.


C’est pour cela que les micro-pratiques d’Éclore sont si courtes. Quelques secondes. Rien qui ne demande un rendez-vous avec soi-même. Rien qui ne nécessite un tapis, un silence absolu ou une heure libre dans la journée — un luxe que la plupart d’entre nous n’ont plus.


L’être humain n’échoue pas parce qu’il n’essaie pas assez : il échoue parce qu’il essaie selon des méthodes qui ne correspondent plus à son époque.


Les programmes Éclore ont été construits à l’opposé de cette logique du “tout ou rien”.

Ils suivent le rythme naturel du cerveau : expérimenter, ressentir, répéter, ajuster. Chaque séance est espacée d’une semaine pour laisser le temps d’intégrer. Chaque pratique est brève, pour ne pas ajouter de pression. Chaque outil est conçu pour être utilisé dans une vraie vie — une vie où l’on court, où l’on travaille, où l’on jongle avec mille choses.


Ce qui pouvait sembler “ambitieux” — retrouver une énergie stable, réduire la charge mentale, mieux gérer les émotions, assainir son rapport au travail, sortir de l’hyperstimulation — devient soudain réaliste. Non pas parce qu’on se force, mais parce qu’on crée un système qui travaille pour nous.


La motivation n’est plus un problème. Elle devient une conséquence.


Et c’est là que les trajectoires changent vraiment.


Quand la charge mentale diminue, le cerveau récupère. Les nuits deviennent plus réparatrices. L’attention se stabilise. On se sent moins débordé, moins fragmenté. On retrouve un espace mental pour décider, pour organiser, pour créer.


Ce qui paraissait inaccessible — reprendre le sport, remettre de l’ordre dans sa vie, changer certaines habitudes, retrouver une clarté intérieure — recommence à devenir possible.

2026 peut être une année profondément ambitieuse, mais seulement si elle est construite sur des mécanismes réalistes. Le but n’est pas de devenir une version “disciplinée” de soi-même. Le but est de devenir une version apaisée, lucide, stable, capable de tenir dans la durée.


Changer quelque chose d’important dans sa vie n’est pas une question de résolution. C’est une question de méthode.


DES PARCOURS DE FORMATION POUR ÉCLORE


Réduire durablement la charge mentale est notre parcours léger en huit séances d’une heure, conçu pour retrouver de la clarté et de la stabilité sans devoir dégager du temps supplémentaire dans des agendas déjà saturés.


Renforcer les bases pour prévenir l’épuisement est un parcours plus complet, un dispositif unique en son genre, destiné à celles et ceux qui veulent aller plus loin et renforcer durablement leurs capacités de résilience afin de réduire le risque d’un épuisement à venir.


Préparer le retour après un arrêt prolongé est également un parcours très complet. Il s’agit d’un programme prévention des rechutes après un burnout. Il s’adresse aux gens qui souhaitent être accompagnés dans ce moment délicat de la préparation au retour.


Ces parcours ne résolvent pas tout car il y a des facteurs qui nous échappent mais ils apportent une réponse robuste à une partie essentielle du problème : la capacité individuelle à récupérer, à stabiliser l’attention, à ramener du calme et de la lucidité même dans un environnement sous pression.


Séances d’information


Si nos programmes vous intriguent ou si avez des questions, n’hésitez pas à nous contacter vous inscrire à une séance d’information. Elles sont gratuites et sont proposées en présentiel à Bruxelles ou en ligne.




Références

1. Mark, G. (2023). Multitasking in the Digital Age. MIT Press.

2. Pessiglione, M., & Le Heron, C. (2021). “Origins and consequences of cognitive fatigue.” Trends in Cognitive Sciences.

3. Langner, R., & Eickhoff, S. (2013). “Sustaining attention to simple tasks.” Psychological Research.

4. Leroy, S. (2009). “Why is it so hard to do my work? The challenge of attention residue.” Organizational Behavior and Human Decision Processes.

5. Sonnentag, S., & Fritz, C. (2015). “Recovery from job stress: The stressor-detachment model.” Journal of Organizational Behavior.

6. Eurofound (2022). Working Conditions and Sustainable Work in Europe.

7. INAMI (Belgique). Incapacités de travail de longue durée – données burnout et dépression.

8. Donaldson, S., Chen, D., & Chan, H. (2020). “PERMA+4: A cross-cultural framework for workplace wellbeing.” Journal of Positive Psychology.


 

 

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